Il y a des vies qui cognent au rythme d' un tambour Il y a des fenêtres ouvertes sur la cour Et la lune qui sourit Au creux de l' automne lourd Il y a des jours où l' on voudrait que tout cesse Et puis il ya la tendresse Et on se redresse Même sous les coups qui blessent Il y a des cris de démence D' une vieille chevrotante Et les rires des enfants Qui s' évaporent dans les champs Il ya des vies Dans le bateau ivre Qui rient et s'enivrent De la beauté des cieux Avant la colère des dieux Et il y a moi Et je m' arrange comme je peux Pour voler l ' eau du ciel Pour arroser les fleurs Pour que ne vieillissent plus les roses Et que valsent les abeilles Et je vole des heures au temps Pour filer vers des ailleurs Tout doucement Et toujours crépitent les feuilles dans le vent. ...Et c' est très bien comme ça...
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