Il faisait une chaleur torride, l'air était irrespirable, heureusement la chambre, protégée du soleil, restait constamment fraîche, ma Nounette chérie y avait trouvé refuge. Elle était étendue sur le lit, elle ne daigna pas ouvrir les yeux à mon approche, couchée sur le dos, elle respirait lentement, m'offrant le spectacle de son jeune corps , de ses têtons et de son ventre qui se soulevaient légérement au rythme de sa respiration. Elle était le bonheur de ma vie; avec elle, chaque jour m'apportait son lot de joies; le matin, encore engourdi, je sentais son odeur m'envahir et sa façon de me mordiller l'oreille êtait une invitation à laquelle je ne savais résister. D'un simple regard nous nous comprenions et nos ébats étaient toujours les prémices d'une journée qui s'annonçait bien.
Sans bruit, je m' assis prés d'elle, elle s'étendit langoureusement, émettant un petit soupir de satisfaction qui donnait à penser qu'elle appréciait à la fois le confort du lit, la fraîcheur de la pièce et ma présence silencieuse. Je me penchais vers elle pour sentir davantage son odeur, la peau de son bas ventre tressaillit à mon contact, la lécher à cet endroit était pour moi, un plaisir naturel.
Elle était toujours d'humeur joyeuse et toujours prête à m'entraîner dans de folles cabrioles, elle était plus jeune que moi et depuis son arrivée inopinée dans ma vie, je me sentais rajeunir, vivre avec elle était une fête perpétuelle !!
Elle roula sur le coté, me faisant face et ouvrit ses yeux rieurs,
Je m'allongeais tout prés d'elle, nos membres s'entremêlèrent dans une connivence réciproque, nous gouttions ce cours moment de tranquillité, sachant l'un et l'autre que nous ne resterions pas longtemps inactifs, la pression montait en nous, le plaisir d'assouvir nos sens se faisait ressentir de plus en plus fort...
C'est à ce moment là qu'une porte claqua .... des pas retentirent dans le couloir .... une démarche légère .... des talons fins que nous connaissions bien .... nous retenions notre respiration et ELLE apparut dans l'encadrement de la porte, toute de blanc vêtue, elle nous regarda un court instant, le sourire aux lèvres, " Allez, les chiens dehors, c'est ma chambre ici..." elle n'eut que le temps de se plaquer contre la porte pour nous laissez passez comme une seule flêche, nous traversâmes le salon à la vitesse grand V , évitant de justesse la chute du vase, de la statuette bizarre, pour courir enfin sur notre terrain de jeux verdoyant et en revenir exténués, la langue pendante, crevant de soif et de faim, aprés une belle " bagarre " avec faux grognements, course- poursuite effrénée, quelques fleurs déterrées et quelques vieux os enterrés, une balle déchiquetée ou un bâton dénudé entre les dents, nos sens animaliers enfin assouvis, heureux de notre si bonne entente.....
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