Oh toi ma sage, oh ma fluide raison Ne t’inquiète pas de cette trahison C’est mon esprit devant la tentation Qui fuit leste les si calmes horizons
Vers la vallée de ma pensée en son nord Tu découvriras un troublant nouveau sort Pourras-tu, ne jamais prendre ce trésor Ce sud qui t’offrira abstinence du remord
Tu voulais t’accaparer le nord, voilà le sud Ne t’inquiète lui non plus, tu ne l’enlaceras plus Car mon esprit est leste à perdre ta raison sure Où suis-je, au nord, au sud, je ne suis parvenu
Les pensées raides affluent sur cet esprit torturé Donnera t’il le juste à ma raison toute pacifiée La source de la vie puis-je l’atteindre à la réalité Serait-elle comme ce nord, un temporel vicié
Ma raison trop fière de sa folie m’a tourne le dos Elle ne répondra pas, car le discours est clos Elle est frileuse, elle ne veut rien me dire de faux Donnez-moi des croyances qu’elle accepte le chaud
Je la laisserai sur le guet jusqu’au bout de l’éternité Pour que se libère mon esprit de son trouble pestiféré Acceptera-t’elle un jour d’asseoir une nouvelle vérité Rejeter les Dieux et approuver la science de l’avéré. ☼ƑƇ
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