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Accueil >> xnews >> Perceptionpolis - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Perceptionpolis
Publié par Terra le 27-06-2013 01:02:16 ( 1504 lectures ) Articles du même auteur



Une petite touche de brume
Pour une note si perchée
Aux anneaux de la céleste Saturne

C’est entouré d’étoiles déjà mortes
Que je me suis réveillé
Devant celles des dieux, leurs portes

J’ai arrêté de respirer, de bouger
Ils m’ont tendus la main
Pour mieux me faire tomber

Des spirales, des lumières en pagaille
Des étoiles filantes
Je suis dans une chute infernale

Je ressens la perte, l’asphyxie
Je tombe de si haut
Je ressens le temps, les galaxies

Chacun de mes pas ne sont miens
Je suis si proche
La nuit m’avale comme un rien

Je me sens si proche des planètes
Je suis dispersé
Et si proche des comètes

Et si c’était ça, la mort ?
Etre là et partout à la fois
Et si c’était ça, notre triste sort ?

Une petite touche de brume
Une note si perchée
Qu’elle restera auprès de Saturne.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
dumont011
Posté le: 27-06-2013 07:04  Mis à jour: 27-06-2013 07:04
Plume d'Or
Inscrit le: 10-02-2012
De: tunisie
Contributions: 308
 Re: Perceptionpolis
vive la mort, alors!
beau poème Terra
Bacchus
Posté le: 27-06-2013 10:51  Mis à jour: 27-06-2013 10:51
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Perceptionpolis
Salut Terra !
Alors ? on fait un petit tour dans la galaxie ?
Les ' si ' sont les seules certitudes que nous pouvons nous permettre. Mais que d'espaces ils nous ouvrent !
Amicalement Bacchus
Loriane
Posté le: 27-06-2013 21:49  Mis à jour: 27-06-2013 21:49
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Perceptionpolis
Citation :
Je ressens la perte, l’asphyxie
Je tombe de si haut
Je ressens le temps, les galaxies


Oui ça pourrait être ça la mort, un voyage dans les constellations jusqu'a l'arrivée sur un monde parallèle .
Le voyage fut très beau.
Merci Terra
cesarvii
Posté le: 28-06-2013 17:23  Mis à jour: 28-06-2013 17:23
Semi pro
Inscrit le: 25-03-2013
De: vaucluse avignon
Contributions: 98
 Re: Perceptionpolis
mais la mort ces ça on voyage dans la galxie! oui oui oui!
Terra
Posté le: 28-06-2013 18:10  Mis à jour: 28-06-2013 18:10
Plume d'Or
Inscrit le: 19-02-2012
De: Snake eye
Contributions: 371
 Re: Perceptionpolis
Merci à tous :)
Iktomi
Posté le: 28-06-2013 19:50  Mis à jour: 28-06-2013 19:50
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Perceptionpolis
En effet c'est beau et chargé de sens mais néanmoins j'ai un doute sur ce vers ;

Chacun de mes pas ne sont miens

La négation se télescope avec le "chacun" là où on se serait attendu à lire "aucun", ça fait bizarre, tu vois ce que je veux dire ? Et en tout cas le verbe devrait être au singulier.

Bien à toi.
emma
Posté le: 29-06-2013 11:51  Mis à jour: 29-06-2013 11:51
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Perceptionpolis
Déjà, j'ai trouvé le titre du poème magnifique. est-ce un jeu de mot inspiré par le film "Persepolis" ?

Un voyage à travers les cieux qui m'emporte évidemment.

La référence à la planète Saturne, planète tutélaire des poètes maudits me semble tout à fait appropriée.

A bientôt, pour la suite de ce voyage !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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