Toi, qui me plais, j'aimerai pouvoir déclamer tous les plus beaux poèmes de l'Univers, pour te dire à quel point tu me manque, mon Aimée. Je souhaiterai t'emmener aux quatre coins de la Terre, dans le but de te vénérer. Je voudrais être capable de franchir mers et océans, pour te rejoindre, telle est ma volonté. Je subirai volontiers mille tourments, me laisser terrasser par des hordes de Démons déchainés, pour être à tes cotés, mon Adorée. Je ploierai sous les épreuves destinées à me terrifier, afin de t'aduler. Car, d'aussi loin que je me souvienne, jamais une femme n'a autant mérité que je lui martèle cette sublime vérité : tu es celle que j'ai toujours cherché ; tu es celle qui, chaque jour, illumine mon âme par son incroyable beauté ; tu es celle dont la sensualité, le charme, la grâce, et la plastique magnifiée, m'ont envouté ; tu es celle qui, la première fois où je t'ai croisé, m'a ensorcelé. Et depuis, je n'ai de cesse que de tenter d'attirer ton regard et ainsi honorer ; le pauvre humain que je suis désirant glorifier la perfection de tes traits. Et, dès lors, je suis en quête perpétuelle de cette absolue féminité qui m'a séduit autant que paralysé. Car je ne suis qu'un homme dont les mots sont impuissants à modeler les sentiments dont il est le jouet. Je ne suis qu'un Etre dont le rêve est de te contenter toute sa vie, et que l'Eternité ne fera que sublimer. Même si pour cela, je devrai m'aventurer au cœur d'un Au-delà rempli de cauchemars éveillés. Puisque tu es la seule à pouvoir combler ce vide intérieur qui m'a si longtemps emprisonné. Et qu'il n'y a que toi qui puisse m'en libérer, en m'accordant cet extrême privilège de me tenir à tes cotés. Et ainsi, t'aimer passionnément aussi longtemps qu'un million d'existences pourront me l'accorder.
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