Tard dans la nuit, tu nous réveilles Le dard pointé, jeux empoisonnés Vers un refuge que seul tu connais Où cohabitent les monstres en éveil
Chaque jour alimente ta force, ta rage Tu rugis quand tu crois leurs droits lésés Tu prépares le vomi de la nervosité On pourrit ta vie, tu pourriras leurs rivages
Tu endosses polie toutes les réalités Ce chômage qui détruit l’entourage Ce ghetto qui handicape le bon découpage Vipère à la langue mortelle, ton silence n’est sage Tu bouillonnes dans l’attente du premier raté
Les biens disant promeuvent ton image Tu ne peux rester à l’abri de ta cité, hideux Montres toi, montre leurs tes fils c’est sérieux Qu’ils veillent le fatras de leurs brulants dommages
Tu quitteras alors les immeubles des cites Pour battre le rappel de tes enfants adoptifs Toi la colère tu t’emporteras pour d’intempestif Irradier chaque quartier de ton énergie accumulée
Le sol, les murs vacilleront de ton pouvoir destructeur Les gardiens de notre paix entameront la prière Les médias rendront ouvrage de ton cimetière Pour sortir de ce grand vil piége dont tu seras fureur
Les décideurs débarqueront leurs certitudes full d’as De ce fric furtif dont se repaissent les plus maudits Ils ranimeront la flamme à l’énergie imprégnée de folies Et tes enfants sages à leur pauvre sort n’en seront que las
Alors gardez vous de laisser sortir colère et violences Vous vous devez de les consigner dans l’inaction Donnez une clef à ces enfants restés en faction Construisez leurs des fabriques d’emplois en silence
Qu’ils se promènent et échangent en toute partialité Dans les belles contrées pour la plus grande diversité Qu’ils apprennent le pays comme on apprend à parler Ils quitteront cette mère, la colère, coin d’incivilités. ☼ƑƇ
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