Dans les Etats Unis d’Evilious vivait un haut juge de la cour pénale. Chaque jour, il était contraint de faire régner la justice dans d’innombrables affaires. Cependant ce juge corrompu déclarait innocent quiconque était en mesure de payer le prix adapté.

Un jour, un terrible commandant de l’armée fut jugé pour avoir commis d’innombrables crimes et viols. Mais le haut juge ne changea rien à ses habitudes. Il imposa un prix exorbitant au criminel en lui garantissant son acquittement. Tandis que la cours brûlait de rage, le juge décréta que l’accusé n’était en aucun cas coupable. Le tueur fut relâché.
Le peuple d’Evilious, criant à l’injustice, se précipita vers la demeure du juge. En quelques secondes, celle-ci fut incendiée et l’épaisse fumée noire emplissait les poumons de chacun. Quelques poutres s’effondrèrent, créant une trainée d’étoiles embrasées.
Le haut juge, immolé, perdit la vie.

Ses yeux se rouvrirent, et devant lui se dressait une immense porte. Paradis ou Enfer ? Le messager des morts lui faisait face. Le visage masqué et un immonde rictus suspendu aux lèvres, il annonça « Si vous payez le prix, votre place au Paradis est garantie ». Le juge s’approcha de lui d’un pas décidé et lui susurra suavement à l’oreille « Je ne te cèderai jamais ma fortune ». Avec détermination, il se dirigea vers la porte et tomba dans les abysses.
En Enfer, il projetait de dépouiller chaque être corrompu afin d’y créer son propre royaume. Les flammes des déchus brûlèrent une dernière fois le juge qui déclarait « L’Argent est le meilleur avocat des Enfers ».

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Avaritia est également tiré d'une chanson que j'ai adapté en nouvelle.
Avaritia reprend le péché capital de l'Avarice.