C'est une réponse difficile parce que nous sommes des individus et nous parlons d'une situation générale.
Je veux préciser que pour moi LES hommes ça n'existe pas, Les femmes ça n'existe pas,
Entre toi et Un con religieux esclavagiste pour qui la femme n'est qu'un sexe, il y a un univers, entre moi et une virago qui veut asservir les hommes il y a un monde infini.
Cependant, je dis avec force, pour l'avoir vécu dans mes tripes que les choses ont BEAUCOUP changées.
Je suis née au moyen âge et je suis aujourd'hui entourée d'hommes qui n'ont rien à voir avec les précédents. Si l'équilibre n'est pas atteint dans les actes et les détails, il n'empêche que dans le regard TOUT est différent.
Pour la perception que mes filles ont d'elles mêmes, que mes fils ont des femmes, la route passée est évidente. l
Ma grand-mère mangeait debout, pour servir les hommes,
Ma mère haïssait les hommes parce qu'elle les craignaient; à raison d'ailleurs, elle n'était que sournoiserie et évitement.
J'ai trop d'orgueil mais aussi trop d'estime des hommes pour jouer à ce jeu de dupes.
Je préfère le face à face. Je ne pourrai jamais aimer un homme que je manipulerai comme un couillon, juste pour gagner je ne sais quoi ?
Je ne voudrais pas éprouver cette haine des hommes, cette faiblesse de pestes que développent les femmes soumises, serviles et méchantes parce que en morceaux.
Pour mémoire :
Mon père, grand-père, voisins ...était THE homme, le maître absolu.
Mon père à fait la gueule à ma naissance parce que j'étais une fille.
Mon frère a été fêté comme le bonheur après "l'erreur".
Je devais tout faire à la maison, lui rien.
J'étais une élève brillante, mon père s'est opposé à ce que je fasse des études, il a fallu les manœuvres et flatteries de ma directrice d’école pour le faire fléchir.. Et encore à 17 ans il a fallu partir, se débrouiller et finir toute seule.
Mon frère avait tous les droits et l'estime de lui.
J'étais un produit de second zone,
J'ai pris en pleine poire, depuis la petite enfance toutes les "plaisanteries" humiliations misogynes et vexatoires, qui rabaissent.
Je me suis mariée enceinte donc personne, pas une personne de ma famille n'est venue à mon mariage.
Mon frère s'est marié 2 ans plus tard, sa femme était enceinte, mes parents ont fait un grand mariage
Je devais obéir à mon mari; le maire l'a dit, (mais j'ai toussé très fort à ce moment là )
Je devais porter SON nom
Je ne pouvais pas avoir de pièce d'identité à mon nom.
Je n'avais pas le droit d'ouvrir un compte à mon nom sans son autorisation.
Je devais obtenir son autorisation pour un retrait bancaire sur mon propre salaire.
Je n'avais pas le droit de m'inscrire à la fac sans son autorisation.
Un pharmacien m'a refusé la pilule devant tout le monde exigeant que mon mari vienne en personne confirmer son autorisation.
J'étais étudiante et seule à travailler et on me disait : qu'est-ce que fait votre mari ?
Je ne pouvais emmener mes enfants sans autorisation paternelle.
J'ai eu le droit de passer mon permis de conduire, que lorsque mon mari à réussi le sien.
Mon cousin à invité mon mari, mon frère à essayer sa belle Mercedes toute neuve, nous les filles ? ça ne l'a même pas effleuré.
J'ai réussi un concours très difficile chez IBM, on m'a refusé la formation parce que j'étais une femme. ça été dit en termes clairs et nets.
Il s'agit là de faits, je ne peux traduire le sentiment de la perte de soi, la honte de n'être que... La souffrance mentale, la destruction de soi est la plus importante et très difficile à traduire.
Dire que rien n'a changé est une énormité. Bien que les filles aujourd'hui installées dans cette image d'elles satisfaisante, favorable à la confiance en soi, n'ont pas souvent conscience de la route parcourue.
Les femmes sont merveilleuses elles ont fait une importante révolution, sans jamais verser une goutte de SANG !
C'est un exploit remarquable.
J'ai obtenu ma place sans haine, sans détruire ou accuser, mais sans aucune concession dangereuse.
Il faut avoir fait cette route pour bien la comprendre.
J'ai essayé de traduire la destruction mentale d'un individu selon son sexe, par le lourd formatage social.
(Attention, je n'ai jamais relu ce texte, il faut que je le relise avec mon fusil à faute., mais pâs le temps)
http://www.loree-des-reves.com/module ... s/article.php?storyid=300.
Merci