Le détachement du cerveau reptilien ouvre les fenêtres donnant sur des jardins aux allées bordées d'Allégories Suggestives et dépourvues de Fleurs de Sujétion.
SEMIS PRINTANIERS
"Petite Mort...La Vie, Quoi!"
Ton sourire amusé effleurant mon attente A soulevé le voile osé de mes yeux clos. Frêle brume se tend aux discrets trémolos De l'aube qui soupire, amène confidente.
L'horizon d'un instant courbe sa ligne claire Au passage musqué d'une brise d'argent Sur ma peau. Désormais, dans le foyer ardent, Se forgent les assauts d'une patiente araire.
La houle vague d'or de ta coiffe a glissé Le long d'un coteau tiède en frisson murmurant. Ton souffle à fleur d'iris, bel écho haletant Berce un chant langoureux que fauvette eût tissé.
Collines d'émeraude, ô doux flancs satinés, Vibrent d'impatience en vent annonciateur D'intense canicule. L'air en apesanteur S'emplit des litanies d'anges illuminés.
Roule cascade nue à l'à pic en vertige Et roulement furieux du cri que tu retiens. Résonne dans la nue en rêves magiciens Le tambour lancinant du zénith qui s'érige.
Sacrifice divin goût sel nacré du temps Immobile, un moment. Plus un épi ne bouge Au désir d'absolu en flamboyance rouge. Tout se fige et attend le signe du printemps.
L'emprise d’absolu ne cache plus son plan Et trace des sillons d'aveu non formulé. Sous le glaive brûlant terre a capitulé Envolant au trépas l'onde de son élan.
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