Je suis très heureux de pouvoir discuter avec toi d'un sujet qui, en définitif, est le tout premier lien qui nous unit, sur ce site.
Bien que la poèsie moderne ne soit pas ma tasse de thé, je conviens qu'elle peut avoir ses adeptes. Mes réserves, à ce sujet, sont que cela ne peut être abordé sans être passé, au prèalable, par l'A B C de la poèsie, à commencer par la plus classique. On peut ensuite faire ses gammes dans la diversité.
On ne se retrouve pas maître-coq sans avoir appris à faire les sauces, ou routier sans avoir appris à conduire.
La chose la plus élémentaire, en abordant la poèsie, me semble être la musique des mots. C'est comme la séance d'assouplissement avant l'exercice d'un sport.
Ensuite, quand le poète possède la maîtrise de la rime, ou qu'il croit la posséder, et si un genre différent l'attire, pourquoi ne pas tenter ? mais il faut avoir une sacrée maestria pour jongler avec les mots que tu proposes et imposer de l'intérèt pour son sujet.
Mes quelques tentatives de ce genre ont vite volé dans le panier : si elles ne m'amusaient pas, je n'étais pas persuadé du tout qu'elles amuseraient quelqu'un d'autre.
Je crois que je vais continuer d'appliquer ma bonne vieille méthode: ou je ne lis que trois lignes, ou je continue.

Chut! moins fort Emma tes propos séditieux pourraient t'attirer des ennuis.
Je dirais qu'on écrit avec les mots qu'on veut, avec les mots qu'on peut, mais si l'usage de mots anguleux ou de caractère, donne une bonne bouillabaisse et bien tant mieux.
(Fallait pas, non pas me tendre la perche qui est un poisson d'eau douce inapproprié à cette recette, mais l'autre, que j'ai d'ailleurs eu tort de saisir, car plein d'épines).
Ceci dit j'ai aimé et le message et la forme de ton invective qu'on pourrait qualifiée également de harangue (fumée).
Bon à présent j'arrête mes jeux de mots pourris comme du vieux poisson et me dirige vers le point de non retour à la ligne (de pêche, évidement!)

GRRRRR Grrrr, attention, le poète va mordre .
Gaffoume, interdit de passer dans les petits chemins , on ne marche plus sur les sentiers balisés..
Nan mais quoi, on marche dans la caillasse, sur les bords, dans les flaques et dans la boue même, on se glisse le cul sur les talus, on se fait un coup de louchébem, de javanais ou ....
Grrrrrrrrrrrrrr la révolte est dans les mots .
Alors disons le avec poésie : ça va chier !!!!!!!
Ça arrive régulièrement au moment des premières chaleurs !
Allez zou, !! sortez les vampires, les verres de sang et d'absinthe pour tout le monde, copulation, et cobra au poing, on se roule dans le stupre . C'est l'heure des orgies sauvages, lubricité, débauche avilissante, érotisme honteux, débridé, sombrons barbares, dans le sang et le riche falerne qui enivre.
Youpiiiii. Youpiiiiiii . Eh ! déconnez pas les amis, tout ça dans les mots, dans les mots seulement . sortez les mots neufs.
Bon bravo, quand on est pas d'accord on le dit
Et c'est formidable comme ça ... on en parle.
Hi hi hi hi ...
Merci

Tchano, par ces quelques vers, je me proposais seulement de taquiner un peu (le goujon). J’ignorais cependant que je naviguais en eaux troubles et que mes métaphores-filets pourraient alpaguer les squales environnant… J’ai entendu tes sirènes d’alarme et te remercie pour ta sole-icitude (désolée, j’ai pas plus pourri, en magasin).

Bacchus, ravie que ce thème soit un trait d’union entre nous. Pour ma part, j’ai toujours lu beaucoup de poésie et j’ai fait à une époque, mes gammes de très mauvais poèmes en la forme classique avec ma plume souffreteuse trempée comme il se doit dans l’éther le plus fumeux. Quel soulagement pour moi d’être passé à autre chose ! Je ne sais pas comment font les autres et si certains se lancent du jour au lendemain à la faveur d’une belle épiphanie, dans de la poésie libre. Ma foi, tout est possible… .

Lydia, hi hi hi ! Je retrouve ton esprit taquin, preuve que ton SRAS ne t’as pas encore mouru !!!! Ben vi, les beaux jours arrivent, il est grand temps de cultiver quelques fleurs infernales, beau de l’air oblige…
Tu les as vus, mes petits bras raccourcis ??? ça va faire bobo !
...bon, je vais arrêter les provocations sinon on va m’accuser de vouloir pervertir la jeunesse et bientôt on va ériger à mon attention le grand bûcher des sorcières. Dans le fond, la seule chose d’un peu sérieuse dans mon « invective » est la recommandation d’oser un peu sortir des idées reçues afin d’aller vers une inspiration un peu plus personnelle. Je lis souvent de la part de jeunes poètes des textes un peu frileux sur des thèmes trop convenus alors qu’ils ont en eux un réel désir d’expression. Faire quelques poèmes ratés, pas grave. Mais ne pas explorer les vastes contrées de l’écriture, quel dommage !