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Accueil >> xnews >> Etibro ne sruesnad sel - Poèmes - Textes
Poèmes : Etibro ne sruesnad sel
Publié par Terra le 08-05-2013 00:29:46 ( 1138 lectures ) Articles du même auteur



Les illusions d’esprit règnent
Sur la Terre et sous la Lune
Elles sont les portes de la perception

Une destiné qui se reflète dans un miroir
Une flaque d’eau qui explose
Dans le ciel bleu tombe une nuit noire

Est-ce que vous voyez ?
Les têtes de lions qui crachent des nuages
Est-ce que vous les ressentez ?


Les yeux dans le creux des mains
Ça implose et ça s’évanouit dans la rivière
Le sang qui circule en son sein

Les paysages cassés et déformés
Par les montagnes qui poussent sous la terre
Le ciel est en train de tomber

Est-ce que vous voyez ?
Le sable s’infiltrer dans les arbres
Est-ce que vous le ressentez ?


L’odeur du vent dans vos narines
Les champs de fraises sur votre bureau
Les gouttes du Soleil dans la prairie

Un raffut inaudible
Qui fait chuter l’océan
Les visions qui s’en imbibent

Est-ce que vous voyez ?
Columbia, la cité perdue dans l’océan du ciel
Est-ce que vous la ressentez ?


Les illusions d’esprits s’imprègnent
De l’attraction de la Terre à la Lune
Elles sont l’ouverture de la perception.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 08-05-2013 07:30  Mis à jour: 08-05-2013 07:30
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Etibro ne sruesnad sel
etsilaérrus egayov nU. ovarB !
Loriane
Posté le: 08-05-2013 16:50  Mis à jour: 08-05-2013 16:50
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Etibro ne sruesnad sel
Et les mots dansent. Allez, les images à gauche, les questions à droite, et le quadrille va commencer.
Chacun va vers l'autre et va s'enrouler, tourner.
Revoici Colombia, on rentre chez soi
Citation :
Les paysages cassés et déformés
Par les montagnes qui poussent sous la terre
Le ciel est en train de tomber

Et oui !
Belle réussite, très belle lecture
Merci
tchano
Posté le: 08-05-2013 18:57  Mis à jour: 08-05-2013 18:57
Plume d'Or
Inscrit le: 18-01-2012
De:
Contributions: 297
 Re: Etibro ne sruesnad sel
Ca a mis plein d'images en orbite dans ma tête.
J'aime aussi le titre.
cesarvii
Posté le: 10-05-2013 11:17  Mis à jour: 10-05-2013 11:17
Semi pro
Inscrit le: 25-03-2013
De: vaucluse avignon
Contributions: 98
 Re: Etibro ne sruesnad sel
Je ne ressent rien en lisant ce texte, mais je voudrais bien vivre dans ton univers.
Cesar. J'aime bien.
emma
Posté le: 10-05-2013 15:49  Mis à jour: 10-05-2013 15:49
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Etibro ne sruesnad sel
Je suis très enthousiaste de ce poème, vraiment, les images sont puissantes et donnent à rêver.

"Columbia, la cité perdue dans l'océan du ciel", j'entrevois à la fois le mythe revisité de l'Atlantide et le palais onirique de Kubla Khan (dans le poème de Coleridge).

J'ai aimé cette vision en miroir de l'illusion et de la réalité qui jouent à cache-cache dans notre inconscient et finalement se confondent.

Vraiment, j'ai décollé !
Terra
Posté le: 21-05-2013 01:41  Mis à jour: 21-05-2013 01:41
Plume d'Or
Inscrit le: 19-02-2012
De: Snake eye
Contributions: 371
 Re: Etibro ne sruesnad sel
Merci à vous tous :)
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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