On nait, on meurt, Inexorable torpeur. On vit, on survit, incroyable défit.
Et sur le fil du temps je navigue, Le verre à moitié plein, à moitié vide. Entre deux eaux, je tente d'exister, Vivre dans ce désert infini et salé.
Sou la forge intraitable, On ruisselle, sous la chaleur implacable. Elle qui ma forgée et plus tard burinée. Sera de source sure, celle qui ma ruinée.
A la fin de l'existence surchauffée, Les bras tombent, accompagné de larmes étouffées. Les sentiments se brouillent, et me voilà parti, Parti vers d'autres cieux, enfin je suis guéri.
On nait, on meurt. Dans le bonheur puis la tristesse. On vit, on survit. Enfin au bout la douce nuit.
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