Dégoûté par les femmes, Marco décida de se mettre à rencontrer des hommes, il se mit à fréquenter des bars gays. Après quelques aventures sans lendemain, il se lia avec Cédric le rentier. Il pensait que les hommes faisaient l’amour différemment des femmes, mais il ne remarqua pas de différence flagrante. Le cannibale espéra de tout son cœur que Cédric lui resterait fidèle, mais encore une fois ses espoirs furent déçus.
Cédric n’eut même pas besoin de cadeaux pour se mettre à flirter avec Alphonse. Quelques déclarations aguicheuses de la part de l'ami du cannibale suffirent à pousser Cédric à faire l’amour avec lui. Marco après tué son ancien petit ami, traça sur un mur de l’appartement de Cédric un carreau, un dessin semblable à celui que l’on trouve sur les cartes. Le commissaire Jive pour la troisième fois rendit visite à Marco, la désagréable impression que le cannibale lui inspirait, était plus forte que jamais, mais le policier ne l’arrêta pas. Marco avait été aperçu à l’heure du crime par une vingtaine de personnes dans un bar gay, et ses comptes en banque n’indiquaient pas de grosses dépenses qui ne trouvent leur justification. Il n’avait pas dépensé d’argent lui appartenant légitimement pour s’offrir les services d’un tueur à gage, et son alibi était en béton.
Alphonse toucha deux mille cinq cent euros de la part de Marco, le cannibale avait utilisé la carte de crédit de Cédric. L’ancien amour du mangeur d’homme ne lui avait pas dit son code secret, mais en reliant la carte à un ordinateur spécial, la machine lui indiqua, les quatre chiffres donnant accès au compte en banque de Cédric. Marco le vida complètement de tout l’argent qu’il contenait. Les journaux furent très loquaces sur la mort de Cédric, en partie parce que la présidente de la République Ingrid Betham, fit une déclaration sur la mort de Cédric, qu’elle qualifia d’acte homophobe inqualifiable. En outre les associations de défense des homosexuels firent un boxon terrible autour de l’assassinat de Cédric. Des milliers de manifestants participèrent à une marche silencieuse, des centaines de bouquets furent déposés sur sa tombe. Une pétition recueillant plus d’un million de signatures circula dans toute la France, elle demandait que des moyens exceptionnels dans la traque du responsable du trépas de Cédric soient alloués.
Jive décida de faire surveiller Marco pour voir s’il était vraiment innocent, comme au bout d’un mois, la surveillance n’aboutit à rien, il dût relâcher le dispositif autour du cannibale. Le commissaire songea un moment à mettre sur écoute Marco. Mais le juge Jérôme Fantome refusa de valider sa demande, arguant que les soupçons de Jive n’avaient pas de raison d’être étant donné l’alibi de Marco, et que les comptes bancaires du cannibale n’indiquaient aucun versement suspect.
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