Dans le silence des palourdes
S' abandonne la houle.
Le phare victorieux, éclaire le bleu des cieux.
Et roulent, roucoulent,
Les vagues d' eau des océans bleus.
Les larmes d' embrun,
Glissent en dés de porcelaine,
Sur les suroîts des marins,
Dans leur jardin d' éden.
Aux creux des algues opaques du ressac,
Dérivent les barques sur leurs toits:
Aux portes des fanons de baleines,
Aux complaintes vaines.
Pleurent au loin les mères des moussaillons,
Sombrent leurs âmes dans les fonds,
Point de médaillons ni flon flon,
Quand meurent au large leurs garçons.