L'amande est déclose, pulpe des chairs sous les battements de cils. Tremble la flamme sous l'érable de tes dents, Sous l'écorce insolente de tes yeux, de tes silences, de ton silence. Visage de la douleur au matin, J'ai vieilli. Les cathédrâles de brume sous ton souffle, sont jetées, Tremble encore le velours rouge de tes côtes. Pour la peine. Pour l'amour.
Nous étions le silence des oiseaux, Volatil et chantant sous nos pensées éteintes, Nous courbions la tête de la même crainte. Taisons-nous, nos âmes discutent et le frisson malhabile des fleurs de cerisier, sous l’alcôve de mes cils doucement s'est ancré.
Que tu es moi ! Que nous sommes ! Enfantins, misérables, amoureux d'âmes. Seconde naissance, seconde brisure, je ne reviendrais pas de ce monde là . Sous la houle marine mon visage s'est fendu, J'ai mon âme sur la figure. A présent, le visage que tu m'as donné. Ce visage... Ancré. Toujours. Page bleue. Amande éclose.
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