Et voilà la vieillesse, qui me traverse, qui arrive à toute vitesse Elle et ses caresses, rèches et traîtresses. Le visage emmitouflé de rides, je suis usée comme les eaux. Au bord du vide, et de tous les rouleaux. J' en ris encore de toutes ces vies, de toutes ces morts, D' avoir porté tous ces fardeaux. J' ai un peu perdu de ma candeur et je suis comme un prè, où on oublie d' arroser les fleurs. Je n' ai plus peur de toi, de moi, de rien. Le temps s' éteint, réduit en peau de chagrin. Je vois mille et une chandelles, briller de flammes éternelles. Et je souris, le nez tourné vers le ciel.
... Ã la bonne heure...
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