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Accueil >> xnews >> les ailleurs d'un délire - Poèmes - Textes
Poèmes : les ailleurs d'un délire
Publié par Ahmed le 20-04-2013 16:10:00 ( 1459 lectures ) Articles du même auteur



les ailleurs d'un délire
Ahmed Khettaoui/ Algérie

Pourquoi lorsque je déterre mes droits
Mon sort épluche la peau de ma voie !!
Pourquoi lorsque mes soupirs chantent à haute voix !!
ma détresse chipe ma foi ?
*****
Lorsque je manque mon convoi.
Ma caravane tienne sa promesse
Et tourne autour de mes voies !!
Est-ce que c’est le désastre qui allaite ma sagesse ?.
Ou c’est la déité qui caresse mes émois …
Et devienne ma déesse ?
******
Quand je soupire dans le gouffre de mes malaises
Ma sphère aboie comme un chien !!!.
Le destin transpire ses remords entre montagnes et falaises !!!
Et ma joie, danse à rebours de ses tiens.
Quand je fis mes reproches à mes maux
les cieux s’inclinent devant moi ..
mon ode taquine ses dictions et ses mots .
mes rimes enlacent mes émois .
*******
Pourquoi lorsque j’entends le murmure de l’enfer .
Ma quiétude agite le son du tonnerre .
Quand Sisyphe se détache de sa pierre
Mon élégie injure mes prières .
****
Est-ce que j’ai bridé le roucoulement des tourterelles.
Ou bien j’ai enterré le contenu de mon recueil. !!
Crucifié à bord de mon cercueil. !!!
Ou en, outrance, j’ai insulté mon rival et son orgueil . ??!!!
****
Hélas , mes épopées suintent que des vers et des larmes .
Substituent ma confusion , sa voûte satinée et ses buts .
Tourmentent le sort mon âme.
Hélas , me voilà : graduer ,en vain, Goethe et sa lutte.
ô, poète ,Hélas, ici-bas, la vertu a perdu ses redoutes !!!..
Dans un monde plein de raillerie et de drames.
*******
Ô, poète , jette tes fleurs
ô, consœurs et confrères ,
Les murs ont des oreilles .
ô consœurs, ô confrères ,
soyons vigilants .
agités et parfois ; turbulents
L’ironie grimpe nos murailles .
Tourmente ici-bas ici- nos valeurs .
L’ironie rigide ; brule tes lumières.
Dévore ta sentence ,dévaste ton talent .
Ahmed Khettaoui

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Iktomi
Posté le: 21-04-2013 18:13  Mis à jour: 21-04-2013 18:13
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: délire
J'ai vu que tu as changé le titre, le contenu n'en est pas plus compréhensible, néanmoins l'ensemble est traversé par un indéniable souffle lyrique et des références de haute volée.

Bien à toi.
Ahmed
Posté le: 21-04-2013 19:40  Mis à jour: 21-04-2013 19:40
Plume de Bronze
Inscrit le: 21-02-2013
De: Algerie
Contributions: 193
 Re: délire
Merci premièrement pour l’encouragement .
Oui , j’ai changé le titre à deux reprises , car je vois – à mon avis - que le contenu , malgré qu’il est peut être moins compréhensible ne s’adapte guère avec ce dernier. Toutefois c’est une tentative que j’espère en toute modestie qu’elle reflète son souffle lyrique et sa teneur.
Loriane
Posté le: 22-04-2013 22:32  Mis à jour: 22-04-2013 22:32
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: les ailleurs d'un délire
Il y a plein de jolies images
Citation :
Quand je soupire dans le gouffre de mes malaises

Merci
Ahmed
Posté le: 09-05-2013 08:42  Mis à jour: 09-05-2013 08:42
Plume de Bronze
Inscrit le: 21-02-2013
De: Algerie
Contributions: 193
 Re: les ailleurs d'un délire
merci beaucoup pour les compliments , le partage, et ( toujours) les encouragements.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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