Tout commence, puisque tout doit commencer
Un paysage orangé, éclairé par le soleil
Et tout finit, puisque tout doit un jour finir
Un horizon bleu foncé, entouré par la lune


Les vagues du vent se déferlent
Sur les nuages en formes de morses
Les ombres déferlent sur les plaines
Qui ne cessent de tomber, amorphes


Puisque tout se perd, dans un tourbillon désert
Des claquements auréolés, lumineux
Car tout disparait, entrainant son ombre
Des milliers de vagues d’horizons


Le ciel se disperse en milliers de morceaux
Sans perdre pour autant de sa couleur
Séparé par de sublimes arc-en-ciel inégaux
Sans oublier qu’il n’en est que le cœur


Tout commence et tout doit finir
Bien que ça puisse paraitre absurde
Et tout commence par une fin
Même sans horizon bleuté par la lune.