| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Adieu, mon Frère... - Poèmes - Textes
Poèmes : Adieu, mon Frère...
Publié par dominic913 le 18-04-2013 14:47:32 ( 963 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



Moi qui ait tant de fois assisté à la Mort prématurée de l'Etre Aimé ; des déserts de Mésopotamie aux plus hauts buildings de New York city ; des plaines vallonnées d'Europe Occidentale aux fins fonds de l'Asie Orientale ; je ne puis que constater, désespéré ; les méfaits de cette Faucheuse condamnant à l'illusoire et à la folie ; ces proches dont la seule faute a été de croire en une Destinée qui leur a tout pris.
Car, moi qui ait vu ceux que je chérissais s'éteindre les uns après les autres ; au gré des vicissitudes de cette existence injuste ne tenant aucun compte des nôtres ; j'ai souvent hurlé de douleur au cœur de la nuit. Puis, je me suis souvenu de mon attachement à ce vide intérieur ; me faisant suivre une route que, seuls les Dieux du Trépas arpentent avec bonheur. Pourtant, s'il y a une chose que je n’ai jamais pu supporter ; c'est de voir disparaitre celui qui n'a pas terminé de profiter ; d'une Adolescence riche d'événements enchantés et euphoriques. Puisque, lorsque j'ai découvert ce corps inanimé allongé sur le bord de ce chemin ensanglanté ; j'ai été pénétré de ces nombreuses images idylliques ; surgies d'un passé idéalisé que mon Frère a contribué à rendre magique.
Et aujourd'hui que j'ai grandi et que j'ai construit ma propre vie ; je cours toujours derrière ce Rêve fantastique et meurtrit ; ce jour Maudit ayant anéanti toute perspective ; de partager avec lui ce qui nous a unit au cours de cette enfance hélas trop hâtive. Dès lors, si je suis aujourd’hui si sensible au Charme et à la Beauté de ces Femmes qui m'envoutent de tant de manières ; différentes, et m'entrainent malgré moi dans des lieux uniquement connus de ces Hommes éprouvant une peine délétère ; c'est parce que celles-ci me permettent de combler, même de manière éphémère ; ce Néant rongeant mon Ame et m'affaiblit au point de me rendre amer.
C'est encore et toujours pour cette raison, que beaucoup estiment libertaire et non essentielle ; que je m'abandonne à cette frénésie délicieuse, esthétique et sensuelle. En effet, c'est elle qui me conduit à vénérer cette féminité aux pieds de laquelle ; je m'incline humblement en déposant mon Ame et mon Cœur afin d'embellir ces derniers à l'extrême. Mais c'est également elle qui me donne l'occasion de perpétuer cet éternel ; souvenir émotionnel teinté de délicatesse ; caractérisant si bien cette relation pleine de tendresse ; contribuant à raviver ces milles sentiments fraternels.
Enfin, si je révèle par ce texte nostalgique ces instants si tragiques, c'est parce que je cherche dans les yeux de celle que j'aime ; par ce plaisir partagé et érotique nous emmenant ; aux frontières d'un Univers étrange et cruel dont je suis le Gardien perpétuel ; à honorer cette communion dont je suis dépourvu quand je ne suis pas dans les bras de ma Belle...
Dominique

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
123 Personne(s) en ligne (84 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 123

Plus ...