Plume de Bronze
Inscrit le: 21-02-2013
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Re: Portrait de femme
Commentaire Envolée poétique pleine d’images philosophiques, irriguée, littérairement, poétiquement, par une fontaine, voire une vision purement pensive, contemplative, méditative. « Portrait de femme » est un sens , est une élégie , est un univers , est une sphère . L’analyse « non-charnelle » depuis un « regard » strident , plein de soucis , tout à fait loin, de la férocité ,doux et indulgent , réprime tout acte de haine ,pousse cette épopée à s’accrocher à un refuge, à une singularité analytique provenant d’une « préoccupation douloureuse », si j’ose dire « profonde » à l’égard de l’autrui . Citation « c'est une femme comme une planète Elle porte en son sang des sens, des passés différents Et elle sait, elle sent dans son être des ailleurs secs et brûlants Elle nourrit en son âme Des terres, des mers, » La distance liée à une gérance linguistique, poétique dissimule ce « couci-couça » dans un contexte de tolérance, plutôt dans une sapience angélique , malgré la douleur, éventuellement, ressentie dans cette ode tragique, autorisé par l’instinct a s’accrocher aussi à une étymologie qui dévoile le sens réel d’une inspiration ajustée par une présence purement radicale , attachée à un parcours soucieux, jumelée à une profonde admiration et à une coalition souhaitée. Citation : « Elle va doucement, A l'appel des yeux, De son coeur frémissant Naviguer au profondeur d'un océan Au fond du tréfonds où vacille la vie Quand elle retourne vers l'instant de la nativité immobile Prise au bing-bang des sentiments A la source elle se rend Là , elle balance lentement Laissez la flotter Ramener des limbes des esprits égarés Dans la soupe primitive » Cette préoccupation, sans doute ,atteste la localité du « souci ». Entre ces deux rives(rejet et admiration ) on constate, souvent, la distinction et l’admiration en même temps censées chez l’écrivaine Loriane (Lydia Maleville). Loriane, en s’inspirant de cet univers , voire , sphère pensive , dans « portrait de femme»,décrit , selon les facteurs sus cités , différents actes narratifs dans un langage universel , mais annexé toujours , à une divergence estimée, qui absorbe, tout à la fois, son penchant radical à l’égard de sa narration ,et ses pensées , ses « soupirs » aussi. Cela provoque , en outre , une vision opposée, bien façonnée, dans l’intention d’inciter l’autrui a s’abreuver de ses convictions, de ses émotions , ses émois , sans toucher ou passer par le « cheminement » textuel. Loriane , en revanche , façonne son épopée selon une réaction descriptive qui ordonne à son texte de se dénouer de ses « complexes » en se « baignant » dans une atmosphère purement - « argumentative » Or-peut être- ses opposants le trouve sélectif, non approprié « typologiquement ». Citation : « Elle s'habille d'ombre et de silence Pour bercer son âme d'enfant Pour farfouiller dans ses trésors enfouis Mystère, sortilège et enchantement Au secret dans ses bulles de rêves De loin en loin elle remonte au présent » La structure du récit , en contre partie , chez Loriane, à mon avis, demeure toujours « esclave » si j’ose dire à ses pensées diversifiées vis-à -vis de sa sphère, discursives, référentielle, et surtout psycho-cognitives. « Portrait de femme »est un tatouage spatial, locatif, , , , abordé , tissé et ficelé , à la fois, dans une vision « spacieuse»,et dans un dialogue référentiel . Ce récit est une touffe de sensations, dans un « imaginaire »qui caractérise une relation «non- charnelle », d’une sensualité agitée entre deux « êtres » et qui dénonce en toute sincérité cette « relation »en litige Ahmed Khettaoui/Algerie.
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