C’est là que je mourrais Tu vois la colline verdoyante ? La pente ascendante Celle non loin des marais
Lorsque je sentirai mon cœur Battre la chamade sans s’arrêter Et ma vue qui commence à zigzaguer Alors je partirais sans peur
Je connais le chemin Celui que mon père avant moi A emprunté la dernière fois Celui qu’il appelait le « sans fin »
Je prendrai quelques fleurs Pour les offrir à ta mère Sentir une dernière fois le même air Parfumé, une douce odeur
Lorsque je sentirai mon souffle se couper Et les vertiges me prendre Mes poumons se détendre Que je verrai les feuilles tomber
C’est là que je tomberais Au soleil couchant, beau paysage Aux larmes tombantes, beau mirage C’est là que je perdrai
Mais mon fils ne t’en fais donc pas Je te montrerai le chemin Je te prendrai par la main Mais mon fils ne pleure pas
Mon fils débarrasse toi du chagrin car à ce moment là je serai déjà très loin, mon fils ne te fais pas du mal pour rien car dès à présent je me sentirai bien. Si près de mes ancêtres en attendant ton arrivée, mon fils.
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