Au loin, la mer déchaînée
Dessine un tourbillon
Attirant les bateaux
Comme le chant des sirènes
Une énorme vague déferle
Entraînant tout sur son passage
Un amas de boue et de gravats
S’engouffrent dans la ville
La terre bouge…
Les immeubles dansent…
Les routes craquent…
Les voitures roulent à toute allure
Pour échapper à l’inévitable
Aucune échappatoire possible
Pris au piège par les détritus
Englouties à jamais par les flots
Le feu enflamme les usines
Comme des feux d’artifice
Les centrales nucléaires s’embrasent
Libérant divers gaz toxiques
Polluant l’atmosphère
De leur radioactivité
Trop longtemps emprisonnée
L’air devient peu à peu irrespirable
Images insoutenables
D’impuissance, de peur et de mort
Fatalité des 4 éléments
Qui détruisent et assassinent
Notre paradis sur cette Terre
Quand la Terre tremble
Que l’eau se déchaîne
Quand le feu s’embrase
Que l’air pollue
Quand la nature crie
Sa lente agonie
Impuissants, nous sommes
Face à un tel désastre
Alors les yeux levés vers le ciel
Nous implorons Dieu
Nous prions et nous pleurons !