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Accueil >> xnews >> Z.D. - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Z.D.
Publié par Terra le 25-03-2013 00:09:01 ( 1038 lectures ) Articles du même auteur



En ce matin perdu dans les champs de fraises
Les mains tremblantes
Les ombres des nuages sur les rayons du soleil
En ce matin d’attente

J’ai entendu sa voix si douce et si docile
Les oreilles chancelantes
Les chants ayant mon petit cœur pour cible
J’ai entendu son absence

Un paysage si parfait pour une journée parfaite
Des senteurs sucrées
Un ciel bleu immaculé pour un moment de fête
Un petit vent d’été

J’ai entendu sa voix si douce et si chaude
Les oreilles oubliées
Les notes tombantes à l’eau de rose
Je l’ai entendue chanter

Et c’était si beau si vous saviez, la chaleur de l’été couplée à la douceur de l’hiver
C’était si bon si vous saviez, la beauté de l’automne couplée à l’enchanteresse odeur du printemps


En ce matin dans les champs de fraises
Je l’ai embrassée
Les ombres des nuages sur les rayons du soleil
Je l’ai regardée

J’ai ressenti ses lèvres si douces et si fragiles
Je l’ai enlacée
Le goût sucré de sa bouche qui s’assimile
Je ne l’ai pas lâchée

Un regard si parfait pour une âme parfaite
Des souvenirs instantanés
Tous deux ne faisant plus qu’un être
Qui ne seront jamais balayés

J’ai senti ses cheveux si doux et dorés
Je l’ai prise dans mes bras
A l’odeur de violette parfumée
C’était bien elle, ma Sarah

Et c’était si bon si vous saviez, la chaleur de ses lèvres sur les miennes
C’était si bon si vous saviez, la beauté de ses yeux dans les miens.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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