Ici vit aigri, au grand hôtel de la justice Depuis de longs mois, le nommé présumé Il attend, guette sage la bonne nouvelle Cet homme las, qui crève, n’est pas rebelle Qu’à t’il fait! Il n’y pas de juste résumé Peut-il garder un espoir ! En appendice
Les pressions, la violence, la puissance Sont prodigues pour faire, écouler des aveux Qui enrichissent, les statistiques d’honneur De ces réputés gendarmes, bons pères Ne laissant à leur proie, aucune voie autorisée Pour se sortir du guet append, de leur jouissance
Ils l’ont fait jeter sans pitié, avec les truands Dans cette cage, où se vit l’irrespect De notre société, qui a été condamné Pourquoi être dans ce culte enfermé L’innocent n’a t’il pas droit à plus de respect Ne doit-on pas le protéger ! Loin des brigands
Trop de charges sociales pèsent contre lui Son illettrisme lui vole, indûment les mots surs Sa grande gentillesse, soutient ses impairs Sa douleur interne, froisse ses bons repères Il voudrait vite oublier, vivre sage la cassure Peut-il garder un espoir! Ancré dans son lui
A la nichée des noires robes du grand lucre La profitable carrière, vénérée par ses parents Entraînent le petit , vers la grande cause juste Le bien vivre évident , dans l’étoffe du luxe Il vole vers les cimes le petit, reflet des puissants Peut-il happer ! Pour l’autre le faste de sa ruse
Au serment de défendre, un homme simple Le gavage du petit, n’inspire sa juste raison Il se jette hardi, sur des proies plus juteuses Ne gardant que des miettes, trop judicieuses Pour ce candide en pâture, à la vile déraison Peut-il exaucer! La volonté de l’être humble
Oh hautaine robe, quel langage pourrais-tu Lui déverser pour qu’il te comprenne simplement Il est vrai que son fric n’a pas la bonne saveur L’aide judiciaire ne remplis pas ton humeur Et tu te laisses aller, au plus infime traitement Pour ne pas ruiner, ton fond d’études repu
Pourquoi vivre, dans l’oubli de tout jugement Je ne suis pas coupable, n’hésite t’il pas à dire Que fais-je ici! Insupportable fréquentation Mon écrivain condamné, reste en ma fidèle faction Pour m’éviter le grand départ, et ne pas médire Saura-t-il garder l’espoir! Paré contre mon tourment
Il a peur de la sentence, d’un procès de damné Il a entendu l’injustice des peines prononcées Le vrai tueur acquitté, l’innocent incarcéré vivant Qui tue un esprit couché, sur un respect affligeant Son pouvoir de dire, de vouloir et de bien penser Des voleurs qui d’un attendu, concluent la perpétuité
Humains évitez, de vous prendre pour ces Dieux Sachez que ceux ci, s’ils existent vous veillent Leur jugement dernier, pourrait être sans appel Cruel à vous voir, juger facile l’acte virtuel Condamnez le forfait, mais laissez l’innocence en éveil Saura-t-il conserver! L’espoir de vivre libre et vieux ☼ƑƇ
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