Au quotidien, enfants blottis en ton arche Savourent ton pieux silence révélateur Pour une prière à la longue démarche Vers ce Dieu protecteur des pénibles labeurs
Tu veilles ces passants presses du voyage Ils te donnent un signe de leur contrition Pour que tu les assistes dans leur partage A s’aimer les uns les autres en communion
Ta croix caresse le ciel de ton Dieu serein Pour te donner sainte la puissance mystique Et rejeter toutes les disgrâces des vils venins De la nature humaine à l’âme diabolique
Tu démontres aux hommes ton influence Quand le monstre qui dévale le grand piton Devant ta force divine, crache son essence ; Son magma que tu détournes en rémission
Dans un ultime psaume tu le repousses En lui donnant ce baiser de paix en pardon Il communie à ta demande par secousse Et se replie, contrit vers d’autres déraisons
La lave se va, pressée de se marier avec la mer Celle qui au quotidien lui ’offre clin d’œil comme malice Quand scintille sur ses eaux, soleil des solstices Ô cantiques du nouvel amour, symphonie des chaleurs
Et les impies infidèles de crier tous au miracle De venir au pèlerinage de la curiosité servile Pour s’attirer les bonnes grâces du pinacle En glorifiant empressé ta relique juvénile.
Eglise de Piron Sainte rose; O toi la miraculée Sur ton parvis de lave crêpée tu reçois le badaud Dans ton humilité tu le rassures de ta sincérité De recevoir ses prières, confidente des fardeaux ☼ƑƇ
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