Face a la mer, ma mer, muse de mes poèmes... L'air me fait souvenir ces deux âmes qui s'aiment. Deux... Une âme agitée par la force d'amour, Une autre calme la contemple chaque jour. Elle lui était une belle odeur qui parfume Toute son existence et sa marre d’écumes Caressait tendrement ses pieds et tout son corps... Mais, il l'a laissé seule dans le quai du port... Depuis ce temps, cette âme s'est mise à l’écart, Et depuis, seul le temps de la mort la sépare, Elle jurait les cieux qui ont osé le prendre, Car ils étaient deux, trop attachés l'un a l'autre... Et, elle pleure ses yeux ou elle rêva, Et son amant de sa mémoire ne s'en va... J'ai eu tout cela à mon retour aujourd'hui, Je l'ai pleuré... Car plus que l'amour nous unit... »
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