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Poèmes : Brises
Publié par Khaled le 20-03-2013 15:10:00 ( 1083 lectures ) Articles du même auteur




Ses larmes d'autrefois et son âme brisée,
Et ses angoisses et chagrins, et ses douleurs,
Les temps maussades et les cieux grisés,
Mêlés sinistrement d'une horrible peur ;


Abandonnés à force d'un baiser...
-Et, mes lèvres de ses lèvres s'approchent,
Et mon âme a la sienne s'accroche,
Et Je ne puis oublier son parfum rosé...


Son charme et son odeur, son regard et ses yeux,
Et le souvenir gravé à jamais,
Les larmes aussi, dans un ciel pluvieux
Meurent ; Meurt le plaisir à force d'aimer;


A force de nos promesses et nos sourires ;
Et ce baiser doux comme une bouffée d'air frais,
Et la honte innocente en ce temps sacre
Resteront beaux dans nos mémoires au mourir.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 21-03-2013 10:21  Mis à jour: 21-03-2013 10:21
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Brises
C'est délicat et plein d'émotion, le ressenti est bien rendu.
Citation :
Et mon âme a la sienne s'accroche,
Et Je ne puis oublier son parfum rosé...

J'aime beaucoup
mais là
Citation :
Resteront beaux dans nos mémoires au mourir.
l'expression "au mourir" est curieuse
Continue il y a beaucoup de jolies choses.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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