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Accueil >> xnews >> Oraison Funèbre - Poèmes - Textes
Poèmes : Oraison Funèbre
Publié par Khaled le 29-03-2013 15:10:00 ( 2203 lectures ) Articles du même auteur





Mes amis... Ma famille... Mes pensées... Mon amour...
Ce soir je disparais, je m'en vais sans retour...
Mes papiers... Mes essais... Mes sanglots... Mes douleurs...
Je m’arrêterai ce soir car enfin je meurs...


Je meurs peut être car l’âme s'est affaiblie,
Ou peut être elle s'est enterrée dans l'oubli...
N'est ce peut être que tout ce temps j'hallucine,
Que je suis mort déjà mais tout loin de ma ruine ?


Je ne sais les raisons mais je meurs tout de même,
Adieu mes amis... Mes rêves et mes poèmes...
Je vous prie, que personne ne porte le deuil,
Comme l'arbre qui ne pleure quand il perd ses feuilles...


Mort. Je serai mort, dans l'oubli, sans bruits, sans larmes...
Mort... Car cette vie n'avait ni beauté ni charme...
Je vous prie, pardonnez mes erreurs, mes défauts...
Je disparais... Venez ! O clémences d'en haut !

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 29-03-2013 22:55  Mis à jour: 29-03-2013 22:55
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Oraison Funèbre
Citation :
Comme l'arbre qui ne pleure quand il perd ses feuilles...
Ben ça on ne le sait pas, moi je pense que l'arbre pleure quand le vent le déshabille.
Ambiance très romantique, le deuil, la mort, le vie que l'on quitte sans regret ...
Merci
dumont011
Posté le: 30-03-2013 09:57  Mis à jour: 30-03-2013 09:57
Plume d'Or
Inscrit le: 10-02-2012
De: tunisie
Contributions: 308
 Re: Oraison Funèbre
oraison poignante,
la tristesse serait-elle plus "vraie" que la joie?
je crois, comme loriane, que les arbres pleurent à leur manière en perdant les feuilles
mais cette remarque n'amoindrit nullement la beauté de ce poème!
merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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