Je n'oublierai jamais le noir de tes yeux, Les brises de tes airs et les tendres baisers, Et tes seins et mes mains, deux amis harmonieux, Et les tendres espoirs de mon âme brisée.
Je n'oublierai, corps que les roses parfument, Ta voix qui me tue, ton silence qui dévore, Ton noble orgueil que la passion sauvage honore, Vers les bords me pousse, poussé vers les écumes. Tous les plaisirs perdus et toutes les bontés, Le goût de tes lèvres, délicieuses saveurs, Et une parure autour de ton cou, en fleurs, Des images d'un corps nu ont su me hanter. Ta beauté m'est divine, tel un chant sublime, Or, j'ai bu pour revivre ces moments intimes, Car ton corps disparaît et je ne puis le croire, Que l'amour d'un beau jour, la nuit n'est qu'illusoire.
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