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Poèmes : Amour condamné
Publié par dominic913 le 15-03-2013 13:58:12 ( 1179 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



Maintenant que j'arpente pour la dernière fois les rues désertées de cette Cité aux reflets argentés, je me remémore avec pusillanimité ces instants où je t'ai croisé. Comment aurais-je pu, alors, imaginer de quelle manière tu allais modifier ; ce Destin de croyant dégénéré ? Puisque j'étais déjà profondément blessé par tes Sœurs aux sourires désenchantés. Dont les souvenirs me hantaient à chaque fois que je revêtais ; ma robe d'Initié aux plus noirs Secrets. Pour graver dans la pierre cette sentence symbolisée ; par les milliers d'Ecrits de la plus ancienne des Affiliées ; à cette Religion que vous avez jadis toutes déifié.
Moi qui ne suis, aujourd'hui encore, qu'un fidèle au regard éberlué ; je ne peux que constater à quel point tu m’as ensorcelé. Rappelle-toi, mon Aimée, pourquoi à ce moment-là, je n'ai pas osé ; contempler ta beauté et ta majesté. Je suis sûr que jamais, durant ce temps indéterminé ; tu n’as pu évaluer à quel point j'ai été foudroyé ; par tes charmes, ta noblesse et la qualité de tes traits. Et comparé à l'indignité de mon visage atrophié ; à la servitude à laquelle je suis depuis toujours condamné ; je n'ai eu, lorsque je t'ai aperçu, eu d'autre choix, que de fuir et me cacher. Puis, de t'observer depuis l'ombre des ruines éventrées des Temples maudits qui nous entouraient ; en songeant aux malheurs qui s'apprêtaient ; à s'emparer de moi et à m'emporter en des lieux où il n'y a aucune échappée.
D'ailleurs, pourquoi dis-je encore mon Aimée après toutes ces années ? Car si fugace que cet instant d'Eternité ait été ; et que je ne l'ai aucune journée outragé ; je sais que toi, tu ne l'a jamais évoqué ; et ne t'a aucunement interpellé ; avec cette force dont j'ai été le l'objet. Et j'ai beau eu pleurer des larmes de sang et d'animosité ; à l'encontre de celles qui m'ont obligé ; à abandonner ce rêve de dément ; j'ai beau eu essayer de m'arracher des entrailles, ce Néant qui m'a dévoré ; j'ai beau eu tenté de me scarifier afin de déloger ; cette image stupéfiante de toi qui m'a submergé ; j'ai vécu jusqu'a aujourd'hui avec cette intime vérité ; ancrée au fins fonds de mon cœur liquéfié : je ne suis que bestialité et impureté ; incapable d'écarter cette Malédiction multimillénaire qui m'a métamorphosé ; en Créature de la Nuit s'étant autrefois amouraché ; d'une Etoile incandescente que ses Sœurs ont sublimé ; en avilissant un nombre incalculable de fois ce mécréant exécré.
C'est pour cette raison que j'ai décidé, en cette heure et en ce lieu où j'ai été jadis agressé ; par ta splendeur évanescente et régénérée ; de la virulence de mes sentiments exacerbés ; que je disparais à tout jamais. Laissant derrière moi cette Cité aux reflets argentés ; qui a été à l'origine de ce désir détestable que j'ai de toi ; et la cause de ma déchéance accélérée...
Dominique

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 17-03-2013 19:20  Mis à jour: 17-03-2013 19:20
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Amour condamné
C'et une très belle lecture mais je ne comprends pas le rôle de tous les points-virgules
par ex :
imaginer de quelle manière tu allais modifier ; ce Destin de croyant dégénéré ?
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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