| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Embrasement - Poèmes - Textes
Poèmes : Embrasement
Publié par dominic913 le 09-03-2013 13:55:52 ( 1296 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



Jamais je n'aurai imaginé que le monde puisse un jour tomber dans un tel état de décomposition, que les humains qui l'ont si longtemps peuplé, se transforment en créatures ayant oublié d'où nous venons. Et tandis que je marche au milieu des ruines de notre Civilisation, je pleure tous ceux qui, en vain, sont morts pour porter avec dévotion ; ce génie qui a fait de nous ce Symbole de l'Evolution. Et nous a mené des grottes barbares au cœur desquelles nous errions ; aux plus hauts sommets des gratte-ciel que nous bâtissions.
Mais, tels des Dieux aux vaines ambitions ; nous avons très vite omis de nous rappeler que nous ne sommes ; de simples mortels aux rêves de Géants dont les stupides idiomes ; nous ont conduit sur la voie de la Perdition. Je n'oublierai donc jamais que ces Cités d'Or et d'Argent qui ornent l'horizon ; que ces Temples décharnés et vaincus par les terribles Malédictions ; nous ont condamné à lancer d'effroyables ensorcellements à l'encontre ; de nos Enfants ; puis à déchainer sur nous tous les fléaux du Monde.
Pourtant, même si aujourd'hui mes Frères et mes Sœurs ont perdu la raison ; et que je suis le seul à réaliser ce que nous perdons ; je suis parfaitement conscient que nulle larme, nul écrit, ou nulle véhémence ; ne comblera tous ces silences. Tandis que je contemple ces cadavres essaimés sur l'asphalte purulent ; je songe que les hommes et les femmes qu'ils ont été, sont nés en des Temps insouciants ; et je ne peux que constater que ces derniers ont, déjà dès leur naissance ; porté cet embrasement déclenché par les cauchemars de leurs Parents...
Dominique

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 09-03-2013 23:13  Mis à jour: 09-03-2013 23:13
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Embrasement
Mais oui, c'est vrai, l'humanité va disparaître et toutes nos petites affaires avec.
La planète n'aura plus qu'à faire le ménage.

Citation :
L’humanité disparaîtra, bon débarras !
“J’ai cru en l’homme. Je n’y crois plus. J’ai eu foi dans l’humanité : c’est fini. J’ai pensé, dit et écrit que mon espèce avait un avenir. J’ai tenté de m’en persuader. Je suis maintenant sûr du contraire : l’humanité n’a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui fredonne....
Yves Paccalet


Merci
Iktomi
Posté le: 10-03-2013 17:53  Mis à jour: 10-03-2013 17:53
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Embrasement
Je ne suis pas très amateur de pessimisme style "On est tous foutus y a plus qu'à se tirer une balle".

Foutus pour foutus, autant se faire un raison sans pesanteur ni esprit de sérieux.
dominic913
Posté le: 10-03-2013 19:49  Mis à jour: 10-03-2013 19:49
Plume d'Or
Inscrit le: 06-02-2012
De: Valognes
Contributions: 312
 Re: Embrasement
ce n'est que de la poésie... réaliste, mais de la poésie tout de mème... Dominique
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
48 Personne(s) en ligne (14 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 48

Plus ...