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Accueil >> xnews >> Aller simple pour un joueur - Poèmes - Textes
Poèmes : Aller simple pour un joueur
Publié par mafalda le 06-03-2013 01:09:57 ( 983 lectures ) Articles du même auteur



Après la dernière quinte, j' ai pris un aller simple
Pas pour Tokyo ou pour Moscou
Ni même pour Katmandou
Sans le sou j' ai mis les bouts

Comme tous les quatre matins, j' ai pris le train
Vaurien de grand chemin
Je n' ai plus le pas certain

Saltimbanque du dimanche
Plus rien dans les manches
J' ai suivi la lueur blanche
Avant que ne flanche la dernière branche

Après le full, loin de la foule qui grouille
J' ai pris un aller simple, bredouille

J' avais pourtant un bon jeu
Brelan douteux
Et paire réfractaire
J' ai menti au poker
Fait des comptes d' apothicaire

Après les passes
Après les strass
J' ai tiré les as
J' ai gagné ma place
Un aller simple pour les astres

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 09-03-2013 21:30  Mis à jour: 09-03-2013 21:30
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Aller simple pour un joueur
Tu as bien fait de mentir au poker, c'était une excellente idée
Citation :
Après les passes
Après les strass
J' ai tiré les as
J' ai gagné ma place
Un aller simple pour les astres

Bien mené et belle balade
J'aime
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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