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Poèmes : Indulgence d’un brouillard
Publié par Ahmed le 05-03-2013 08:09:37 ( 1113 lectures ) Articles du même auteur



Indulgence d’un brouillard


Ahmed Khettaoui/ Algerie


Tu te suintes gaiement d’un aurore
..Égaré dans ses soupçons incessants,
,tu naissais ,timidement ; , entre ses ailes .
Sollicitant sa clémence.
Où survoles-tu , messager ?
Toi et tes brumes ??!!
L’aube a- t-’il enlacé son levant ?
Où survoles- tu , Messager ?
Le printemps a piqué ses couleurs
Le ciel a teinté ses instants .
Qui vinrent amasser sa naissance
Où survoles- -tu messager ?
Seuls, les bosquets sont fidèles
allaitaient ta mamelle .. ??.
Que portes- tu dans tes ailes ?
Les collines guettaient ton départ
Que portes-tu entre tes bras ?
Oh fidèle messager
Seules , les étoiles enlacent ton regard
Que portes-tu entre tes mains , ?
Oh fidèle messager ..
Les mers ..océans méprisaient tes mystères
Méconnaissaient ta senteur
Tes couleurs pleines d’odeur ..
Qu’est que tu as fais ..à ces êtres ??
Est- ce - vrai .. tu n’a pas de cœur..,, ??
Est-ce-vrai ..tu es timide ?
Tu crains les beaux jours
Et tu meurs dans une heure. ?
Dans ton cloître. ; solitaire
Et tu t’cèdes au sommeil
Entre collines et montagnes.... ??!
Tu éteins ta p’tite voix .
Timidement , tu- t’enfouis
Ta p’tite bougie à la main
Tu éteins ta bougie, tu éteins ta grandeur
Et tu t’en vas .
Comme une mouche déterrée
Dans ta sombre solitude ..
Je ne fais que balayer ,vos pénitences ..
Me dit-il, dans un gouffre plein de sang .
Je m’en vais ,me dit-il
Et je vous laisse cette terre ..
émergée, de violence et de drames
Je ne fais que nettoyer …
Vos pénitences et vos larmes
Dans un gouffre plein de guerres
qui se régale de ses drames
à demain, je suis bref ..
Je reste magnanime , à l’écart , .
même si je meurs dans une heure …
je vous laisse cette planète médisante ....
je ne suis qu’un convié ..
Qui vit une p’tit heure ...
Pourquoi crains-tu nos regards
Et le teint de nos jours . ?
Surgissant , la cane à la main .
Ton foulard aux alentours des montagnes
Que prétendes-tu faire ?cher vieillard :
Nous agiter ,nous pousser vers l’enfer :
Ou profaner ; notre terre ?.
Souriant , me dit-il : oh non chers confrères . :
Pourquoi inspirer cette répugnance à l’égard
D’un survolant passager ,à grand cœur
Indulgent, émigrant... éminent dans ses grottes …
Qui ne fait que purifier vos nuisances
Qui ne fait que tolérer vos outrances
Qui ne fait que raviver...
Rayonner vos beaux jours ,
Je ne fais que ravier
Votre printemps florissant
Après mon passage.
Dans ce cas là ...merci émissaire ...
Excuse notre soupçon… incessant
Je pardonne vos soupçons , vos incidents ..
Je salue la lune et ses étoiles
Les bosquets , me dit-il
car ce sont mes confrères ..
Car ce sont mes consœurs
Mais pourquoi pas pacifier
La paix, l’indulgence dans cette terre ?
Je ne suis qu’un passant
Qui demeure un certains temps .
Chers confrères ..
Chers consœurs .
Mais pourquoi épier mon départ … !!!
Pourquoi pas festoyer mes jouissances.
Pour un amour durable, florissant .

Ahmed Khettaoui
..

.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 08-03-2013 22:00  Mis à jour: 08-03-2013 22:00
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Indulgence d’un brouillard
Quelle lecture !
Originale et si poétique. les images sont superbes et j'aime être surprise.

Citation :
Comme une mouche déterrée
Dans ta sombre solitude ..

cette image par exemple est vraiment inattendue et disons qu'elle "fait mouche"
Je pense que tu connais cette expression.

Tout le fond me va parfaitement, sur la forme, juste sur la typographie je n'alourdirais pas avec tous ces points d'interrogations.
La place de la virgule est définie et donne une unité au texte :
par exemple cette virgule :
Citation :
Seules , les étoiles enlacent ton regard

On la place comme cela :
Seules, les étoiles enlacent ton regard

une coquille :
"Tu te suintes gaiement d’un aurore"
Une aurore .
Merci pour le plaisir.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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