Aux confins de l ‘éternité du non temps Dans le vide absolu de l’infini néant Se promenaient deux noyaux se sidérant Hasard d’être là , loin de tous les tourments
Jamais ils ne pourraient se rencontrer dans … Mais pris d’une folie indéfinissable et naturelle De front Ils s’attirèrent dans un tel entendement Que jaillit une parfaite initiale énergie essentielle
Dans un assourdissant bing bang indescriptible Ils engendrèrent dans l’urgence une jeune famille Composée de protons, de neutrons disciples Du nouveau monde de l’atome chahutant comme bille
On composa de purs éléments stratagèmes Atome de fer pour l’homme du savoir faire Atome d’oxygène couvrant l’univers sans gêne Tous s’intégrèrent entier à la promise matière
Le grand conseil des atomes fous se réunit Ainsi, il fut dit que l’on devait se rassembler Pour constituer des groupes différents à l’infini Les molécules structurées furent constituées
N’était en ce temps pas fini l’évolution pour s’accomplir Les molécules vivaces se regroupèrent sages S’agglutinèrent pour au temps toujours assouvir Ce besoin de la nature de ployer ses messages
Elle ne se voulait surtout pas que de nature morte Et des molécules naquirent les nouvelles espèces Elles prirent place avec force en tout lieu par cohorte Belle ramification des vieux noyaux du primat céleste
La nature organisa à sa mesure le grand concile De tous les atomes ; Il était venu le destin du temps De donner un rayonnement à une intelligence utile Elisant une espèce supérieure sur un astre vivant
On déclara la planète bleue, lieu le plus apte Pour avoir accueilli en son sein ce grand nombre D’espèces advenues différentes pour qu’elles captent L’inédit en cet infini d’éternité calé au fond du sombre
Tous les atomes alors eurent à s’ingénier De former inépuisable de riches nouvelles masses Qui seraient mutation, transmises à volonté À l’espèce animale ; d’une prédisposition la plus classe
Apparut ainsi l’aube d’humanité, destin de la nature Qui s’engendra nouvelle espèce de l’homo sapiens Qui s’acharne présente, d’orgueil à découvrir sa parure Venu du fonds des temps où il fut: Noyau d’un nœud gordien ☼ƑƇ
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