C'est lorsque je lis au fond du cœur que ce feu intérieur qui couve en permanence en moi est emporté par ce flot d'émotions dont tu es la propagatrice. Moi qui ne suis qu'un humble parmi les plus humbles, je m'abandonne volontiers aux charmes dont tu es la détentrice. Je déclame ouvertement les mille mots que tu m'inspire. Et, inspiré par ton regard, d'innombrables sagas, des centaines de vers poétiques, s'échappent de mes lèvres pour t'envelopper de douceur et de passion. Car, mon aimée, si je ne suis qu'un anonyme qui n'a d'autre choix que de draper ses sentiments dans un voile de mystère, je suis aussi un de ceux qui te vénère immodérément. Si je me fonds dans la nuit et me dissimule dans les embrasures, ce n'est que pour mieux te chérir. Si je te fuis et suis effrayé par cet accessibilité dont tu fais preuve, c'est que j'envie tous ceux qui ont l'insigne privilège de te connaitre. Parce que, moi, je ne suis qu'un Serviteur qui n'existe que pour t'honorer. Et si j'écris ces textes encore et encore, si sans fin je répète à l'envi mon ressenti, ce n'est que je ne puis faire autrement. Car, comment briller lorsqu'on vit à l'ombre du Soleil ? Comment étinceler lorsqu'on parait au coté des étoiles du Ciel ? De quelle manière se révéler lorsqu'on est sans cesse entouré de Demi-dieux captifs de ta prestance ? Je ne suis rien, comprends-le ! Tu es tout ; tout t'es permis, tout nait de toi et disparait quand tu n'es plus là . Tes choix, tes désirs, tes ordres, sont autant de bénédictions que tu évoque avec douceur. Et alors, émane de toi cette insondable chaleur qui brise les chaines de ces rêves improbables. Emportant avec elles ces Tempêtes monstrueuses nées jadis des profondeurs du Monde. Puis, fait naitre en moi ce désir de toi ; et tandis qu'il se nourrit de ces élans ombragés, qu'il se mêle aux milliers de cris de ceux qui t'adulent, je meurs chaque jour un peu plus de ce besoin de t'aimer... Dominique
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