Le mistral nous secoue l'hiver.
Le soleil prend un regard dur,
Fait dans le bois voler du verre.
Les doigts des arbres briquent l'azur.
Les voiles de nues sont repliées.
Ma vitre convertit le froid
En une douceur alliée.
A ma fenêtre, je prends le droit
De bafouer le froid malsain.
Pourvu qu'il ne se venge pas,
Quand, couvert comme georges le saint,
J'engagerai dehors mon pas.

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Le canal scintille
Un plissement de paupières

Depuis le vent
Les arbres veulent fuir
L'injonction du soleil

Des fils chargés de mots
Brouillonnent le ciel cru

Cependant dans la barque
En cadence de rage
Quelqu'un bat l'abordage
De pugnaces suppliques

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Patty est seule.
Une tasse figée à l'approche des lèvres.
Elle se tient debout face à la vitre embuée.
Elle n'y essuie même pas le départ du taxi.
Elle regarde vague, une paire scintillante de nébuleuses rouges parcourir la fenêtre.
Elle les voit bien au delà de cette ville de Pennsylvanie,
quand la pénombre froide les a subtilisées.
Elle les voit à jamais lorsqu'un souffle machinal vient friper son thé froid.
Patty est seule.