Bonjour Emma.

Ton poème me ramène à une pensée que j'ai, chaque fois que je vois sur ma table tout ce dont j'ignorais l'existence, lorsque j'étais enfant. Le vinaigre balsamique était un luxe, comme le foie gras, la langouste et même, plus modestement, les aubergines, les poivrons, l'ananas, le sirop, les yaourts ( j'ai gardé en mémoire le goût de mon premier yaourt, dans son pot consigné ! ).
Je crois donc avoir compris ton poème. Se nourrir était une chose tout à fait différente de ce qu'elle est aujourd'hui.
Je n'oublie jamais d'apprécier à sa juste valeur notre ordinaire qui aurait fait nos délices, naguère.

Citation :
J'adore ce passage.
Une version personnelle de vivre d'amour et d'eau fraîche, amour de la vie, amour du bonheur !
Le vinaigre balsamique était le seul que je connaissais enfant, dans la ferme du Périgord, le vin de nos vignes parfumé d'un soupçon de gnôle vieillissaient à la cave dans les barriques de chêne. Le vinaigre c'était la plus petite barrique au fond de la rangée dans le coin le plus sombre, et celui qui se trompait en remplissant la bouteille de verre risquait bien de se prendre une superbe rouste. Et ça m'est bien sûr arrivé.
Tout est bon, l'écriture, le joli message ...
Belle lecture
Merci

Ton poème me touche beaucoup, j'ai connu ça.
Merci pour ce poème.

Loriane, Terra, Bacchus, merci pour vos commentaires !

Bacchus, merci pour le partage d'expérience. Tu as bien compris le message que je voulais transmettre. Je suis toujours un peu inquiète de voir à quel point les générations à venir sont dépendantes du confort moderne. Parfois j'essaye de faire comprendre à mes enfants que l'on est pas obligé de manger du dessert à tous les repas.... (les autres adultes ne comprennent pas d'ailleurs, mes tentatives de modération qu'ils jugent frustrantes).

Loriane, en effet, vivre d'amour et d'eau fraiche, car un été sans tune reste malgré tout un été. S'éloigner du confort et se rapprocher de la nature pour retrouver l'équilibre.