Les deux, nous voyons De vastes horizons Dans un battement de cil : Liberté de la pensé Des cœurs de fauves affamés Et des larmes fébriles.
Les baisers innocents Les plus beaux orages Où nos âmes d'enfants Ont fait ce virage
Mais nous vivons parfois La douceur émotive Des souvenirs d’autrefois Et la chaleur craintive
Nous contemplons aussi… Les yeux grands ouverts : La famine du monde, Les sources taries, Et l’oasis du désert
Des mots qui mettent en confiance Le silence des confidences Des regards bruts Sans aucun artifice Les plus belles des luttes Ont toutes leurs prémices
Alors pour finir Nos chemins se séparent Je te laisse l’avenir Ne m’attend plus, je pars.
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