L'amertume de ce monde me ronge, Comme un café trop corsé, Aux allures de fiel. Qui me tord les entrailles, Coupant ma respiration. Entre deux déglutinations, Je me laisse tomber. De ne plus pouvoir vivre. Respirer, un espoir ...rien, Je me prends à fantasmer, Une bouffé d'air ! Mais rien Rien que le mensonge qui m'entoure Me cerne comme un éclos Qui se resserre de jour en jour Au début. Mais toutes les secondes À présent. Qu’ai-je? Je m’engouffre dans de la vase Putride... Encore si c'était naturel Mais la nature de l'homme est pollution L’espoir appartient au passé Et le future une plaisanterie de mauvais gout Dans mon égoïsme Je voulais être père Pour que notre enfant grandisse? Entouré par le faux Plutôt le voir mort-né! Le pauvre Au moins il n'aura pas respiré Cet air corrompu Qui me dégoûte Mais qui me demande de plus grandes inspirations. Pour que je continue à faire semblant, D’être encore vivant, Un jour mon cœur s'est arrêté. Et l'étincelle de mes yeux, Que j'aimais par-dessus tout À commencer à voir Toute l'humanité Dans son ensemble. Que pourrais-je changer seul? Je pensais... Tout En voyant tes yeux Mais je m’aperçois Que pour eux Je n'ai jamais existé.
|