Au coin d’un gentillet nuage J’ai rencontré une sanguine rose Elle était inimaginable et sage Mais en ce jour elle se repose
J’ai avancé au pas léger Le vent tranquille s’est tu Pour éviter de la déranger Je lui ai fait un très bon salut
Soudain à l’étrange je fus surpris Ses pétales d’amour pleuraient Saignée elle n’avait plus de prix On l’avait bêtement offensée
Je fis un pas vers elle, cœur en fièvre Pour le don de mon premier doux baiser Sur ses pétales aux dentelles d’orfèvre Enfin heureuse elle se releva amourachée
Très galant Je la complimente hardi Saisi du ravissement de sa beauté inégalée Elle me dit- Je ne suis plus si belle pardi On m’a coupé de mon amour c’est vrai
Es tu capable de me rendre plus belle toi ! Je lui ai répondu sans hésiter un grand oui Tu resteras heureuse sous mon simple toit Je t’aimerai sans trêve tous ces jours de ma vie
Je te donnerai ce tout qui te gardera fraîche Au quotidien d’un filet mielleux je t’abreuverai De ces baisers d’abondances qui étanchent Toutes les blessures des épines cloîtrées
Mes caresses douces sur ton tendre velours Enfouiront tes peurs au creux de ma chaleur Pour ne plus te voir dans la peine chaque jour Qui souillerai vil mon plaisir dans tes ardeurs
J’accroche bienheureux ton souvenir à jamais Et je coupe délicat la rose précieuse, la dépose Dans le vase des tendresse de mon cœur prêt À l’accueillir amoureusement; O ma féerique rose! ☼₣€
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