Nous montons en secret, vers la verte clairière, Nous tendant des "promet!", en sautant sur les pierres. Étoiles nos amies, discrètement rieuses Illuminent ces vies, quiètes et silencieuses.
Son rire s'obscurcit, et j'en perds mon latin Alors que dans la nuit, déborde son chagrin. C'était indélicat, pas futé de ma part troublée elle se tourna criant"j'en ai marre"
Cette lueur hargneuse qui dans ses yeux naquît, restant silencieuse, "nous deux c'est compromis". Je me fis violence, je l'aime plus que tout, elle en effervescence, tortille ses cheveux roux.
A mon grand désarroi elle ne me parlait plus Quelques morceaux de bois et un feu bienvenu Ce soir là je compris, que quand l'amour est vrai Il maquille les ennuis, ou efface en secret
Mon cher amour viens voir la chaleur de la nuit Une femme dans le noir vaut mieux qu'un feu qui luit D'un geste de la main, elle prit la mienne La posant sur son sein, chuchotant" je suis tienne".
Alors j'éteins le feu, écartant les branches Je me brûlais un peu, sous notre lune blanche, Je me souviens très bien, de cette première Ce soir là j'avais faim, mais Quelle lumière.
La femme de ma vie, on ne peut mieux dire Ma petite appauvrie, poussa un long soupir Défaisant les boutons, des premiers... au dernier Est venue la saison, l'hiver s'est achevé...
De ce troublant frisson, nous refaisons le monde. Nous fêtons notre union, en tendresses profondes. Car nos âmes foisonnent, de cet amour pour l'autre . Dans son rire résonne, la joie qui est la nôtre.
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