J’allais joyeux vers la bibliothèque En chemin à petits pas très lents Les jours à venir semblaient déments Mais sur mon futur pas d’‘hypothèque
En ce lieu les étagères surabondent de livres Sont-ils pour tous les goûts et tous les êtres univoques Leurs belles reliures dorées vous enivrent Et votre esprit sourit à ce qu’elles vous provoquent
J’ai remarqué au fond un bel exemplaire Très à mon goût et de très bonne tenue Estimable couverture prête à me plaire Lui ai-je alors esquivé un regard au menu
J’ai tendu ma main curieuse sans principe Puis l’ai posé tendrement au fond de mes bras Il m’a semble être content que je participe A son besoin de faire rayonner son aura
Je me suis promener ; lui serré sous mon bras L’ai trésor, effeuillé sagesse prudente Pour ne le froisser avant qu’il ne sombre là Dans le calme attentif de ma pensée ardente
Il me raconta avec délice le contenu de sa vie De celle dure que tout un chacun aime à lire Tout un chapitre écrit sur l’interminable récit De l’amour offert avec de grands sourires
J’ai lu passionné de grands moments de délire Des scènes de baisers du plus langoureux Qui vous laisse entendre les notes d’une lyre Quand votre esprit manifeste son désir amoureux
Je l’ai relu moult fois, d’une faim d’impatient Pour connaître si au futur cet amour perdurerait À cet instant où le plaisir en mon livre est latent Je ne puis vous répondre, demain il se pourrait
Je referme mon livre, pardon j’avais oublié! De vous instruire du titre au plus bel effet Ô mon toi Je t’aime pour la vie mon aimée Là est ma réponse, elle est en sa page enclavée ☼₣€
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