Le vent
Le visage face au vent, les feuilles tombantes signe de l’ouverture d’une saison particulière : l’automne Une douce brise s’installe sur ma joue si rouge, une vague de chagrin me transperce, ce qui m’étonne Au loin les falaises s’abandonnent à mon regard, me laissant juger leurs imperfections, ces traces du temps Leur plus grand ennemi et pourtant ami, celui qui les écoute chaque jours, l’océan
Le soleil
Les paupières posées, écoutant encore et encore les arbres ressassés les exploits de leurs vies si monotones Un fort rayon lumineux me caresse les yeux de loin, une vague impression d’espoir que j’entonne Par delà les nuages et le ciel bleu, celui qui se cache derrière les étoiles sans jamais se soucier du monde qui grouille ici bas Le fidèle ami des plantes et de tous les êtres ayant foulés cette terre, le soleil qui toujours brillera
La terre
Par une simple vibration, une petite et douce respiration qui m’endolorit puis me berce jusqu’au pays des rêves Un flocon de neige se posant sur mon pied, le ciel blanc par les nuages qui n’ont jamais de trêves Et dans ma main je sens toute cette chaleur, cette odeur et ce rattachement, celui qui nous lie tous à la terre Et qui reste présent à chaque secondes de nos vies, même à ceux restés en mer
Le ciel
Lorsque la nuit tombe et que le toit du monde se ternit puis se retrouve couvert d’un grand drap noir épais Il ne laisse passer que de petites lucioles, les étoiles déjà mortes depuis des années Et lorsque je le contemple je ne peux rester de marbre, un pincement au cœur se fait sentir et me rappel que la vie est si courte Et c’est en voyant la lune que je pleure quelques larmes sourdes
Le feu
Puisque la Terre se réchauffe de jours en jours et que les cœurs eux se permettent de refroidir à grande vitesse Les hommes doivent oublier les maladresses et ne regarder que les délicatesses Le monde est en train de brûler à petit feu, les arbres tombent en poussière et la pluie n’y fait rien malheureusement Et dans tout ça moi je brûle à l’intérieur, j’attends.
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