Les yeux fermés par le vent Des signaux de fumée importants
Si tu ouvres les yeux ne serait-ce qu’un instant Tu pourras entendre les échos insignifiants
Ceux qui ont cherchés sont portés disparus A force d’avoir cherché ils se sont perdus
Dans les étoiles qui les ont émus De ses deux billes, que sommes-nous devenus ?
Car les oiseaux pleurent d’être tombés si bas, d’avoir traversé le bleu et le blanc Puisque les arbres se sont tus à la simple évocation de ces globes Tels des diamants impossibles à attraper, ces deux planètes qui ont perdus le présent Les arbres se sont essoufflés à deviner le pourquoi de ce qu’il nomme
Les yeux ouverts par une délicate brise Les vagues qui dans l’abîme se perdissent
Si tu fermes les yeux pour toujours Tu devras en répondre tous les jours
Ceux qui les ont trouvés se sont tués A force de vivre les secondes, d’essayer
Dans le noir profond du ciel Qui s’approche de ces deux soleils
Car mes globes oculaires en pleurent encore, ils versent des larmes Puisque la vue de ces bijoux s’est avéré être éphémère Tel un quart de siècle qui décide de fuir mon corps et de prendre mon âme Et qui depuis me donne encore ce goût si amer
Je m’en voudrais et ce jusqu’à la fin de mes jours D’avoir rencontrer ne serait-ce qu’une fraction de seconde Je m’en voudrais et ce pour toujours D’avoir regardé tes yeux d’une splendeur inimaginable.
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