Je suis dans ma cage de verre Je souffre, je suis trop mélancolique De cette vipère dont je reçois le venin sévère Qui se répand revêche fluide caustique
Oh sordide douleur tu dévales Mon corps comme une gazelle Tu bondis sur ma vertèbre bancale Et tu me tires moult cris vers le ciel
Je t’en pris laisse moi toujours active N’attend pas que mon esprit atterrisse Sur toutes mes pensées maladives Court, court vers d’autres hospices
Au plus fort de ta crise je me défile Vulgaire corps qui lâche, se pétrifie Dans un rictus d’illusions versatiles Laisse moi mon corps je n’aime ta perfidie
Tu t’imagines encore que je te crois Ton silence je le veux pour toujours Tu es trop fière pour me sortir du désarroi Comme traîtresse tu me blesses chaque jour
Ne crains rien je n’attends plus rien Que cette drogue qui affaiblit mon esprit Elle ne chantera plus tous ces vauriens Médicaments inefficaces acheté à grand prix
Dernière prière de mon esprit ce soir Laisse-moi écrire ma belle poésie Elle seule sait me rendre le plaisir de croire Que ma douleur disparaîtra à l’infini. ☼₣€
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