Sonne six heures je me lève Je sors étourdi de ma chambre Ils m’attendent c’est la trêve Me miaulent pour m’entendre
Ils sont soucieux de leur faim Et de leurs griffes font la fête A mon pyjama pas trop serein Pour ma peau qui crisse au vil fait
Ils n’apprécient pas les croquettes Ils aiment les bons repas de choix Et font la moue devant leur assiette Garnis d’agneau et de petit pois
Comme le vent elle file jouer à la souris Alizé c’est son nom de reine par défaut Allongée, les oreilles dressées à l’envie Pose de guerrière, là attend le proche assaut
Tremblote le leurre, il va souffrir le martyr Coup de griffes acérés, d’ici il s’envole Coup de pattes rageuses, là il soupire Se retrouve entre des pattes qui le volent
La pauvre souris éventrée ne bouge plus Délaissée pour un fil, ô jeu nouveau Mon Alizée miaule de l’aide, pas de refus Au bout de l’élastique je lâche le fringant ballot
Que de bonds, pour un objet chahutant Tout y passe, la patte, les deux pattes De ses dents mord la boule puis la relâche Celle-ci rejoint tous les coins, s’affole, je m’épate
La voilà fatiguée, elle me miaule une caresse Le ventre bien dégarni pour accueillir ma main Elle me chante la comptine des ronrons, je paresse Avec elle des moments de plaisirs enfantins
Suffit! Je la laisse rejoindre gros pataud Son frère Mistral, l’autre brise bondissante Tous deux se lèchent, se pourlèchent c’est beau Dans la tendresse de belles caresses warrante
C’est leur heure de trouver le repos bienheureux Mon lit, ce repaire au fond du couvre lit de laine Là Ils attendent l’instant de l’ultime soutien pieux Un petit bisou, preuve que mon cœur les aime. ☼₣€
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