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Accueil >> xnews >> Les oripeaux perdus - Poèmes - Textes
Poèmes : Les oripeaux perdus
Publié par bleuterre le 02-11-2012 06:50:00 ( 1561 lectures ) Articles du même auteur



Renku d'hiver

Dansent les oiseaux
Sur les roches burinées
Piqûres d'épingle

Il neige des pleurs
Que la montagne délave
Rires dérobés

Fragiles corolles
Sous les pas routiniers
La boue des chemins

La feuille des vents
Essuie l'or des vallées
Blanche renaissance

Naît la lumière
aux ombres bleuies de gel
Mouvance du temps

Reviendra-t-il
L'inexorable plaisir
Aux grands pas furtifs ?

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 03-11-2012 13:48  Mis à jour: 03-11-2012 13:48
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Les oripeaux perdus
C'est un succession d'images délicates et très évocatrices.
Belle lecture
Merci
bleuterre
Posté le: 03-11-2012 18:04  Mis à jour: 03-11-2012 18:04
Aspirant
Inscrit le: 28-05-2012
De:
Contributions: 31
 Re: Les oripeaux perdus
merci de ta lecture !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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