| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Les volets . - Nouvelles - Textes
Nouvelles : Les volets .
Publié par christine le 02-02-2025 15:10:00 ( 46 lectures ) Articles du même auteur



Jaune soleil lumière, volets fermés, je regarde en arrière j'peux plus rêver.
Je somnifère, je désangoisse, j'veux que ça s'arrête faut tout fermer.
Mais la vie c'est ça faut émerger, sortir le nez et affronter.
Les gens qui passent j'les imagine, forts et droits...équilibrés .
Sauf que c'est un masque qu'ils ont appris à mettre pour s'protéger.
Ils vont et viennent, l'air de rien, l'air pressé, l'air d'en avoir deux, d'en découdre et de ne savoir qu'en faire... de tout ce temps gaspillé.
À courir après des chimères et des faux procès,
D'intentions, il faudrait passer à la réalité. Ouvrir les yeux ne pas avoir peur de se blesser.
Vivre selon ses envies et non selon des règles qui nous sont imposées, ou que nous impose la société.
Trop souvent la vie s'achève, sans qu'elle ait pu réellement commencer.
Et quand on comprends le film, c'est là qu'il faut s'retirer.
Alors les souvenirs défilent mais aussi les regrets.
Dans ma pièce jaune, soleil lumière, j'ai fermé les volets.
J'me dis qu'il faut que j'me secoue, que j'laisse entrer la vraie lumière, le vrai soleil , que j'arrête de m'cacher.
Déjà tant de temps perdu, envolé...ça sert à rien de l'regretter.
Réagis, pousse les portes, pousse les volets, les convenances et du balai ...
Vis intensément ne regarde pas les autres , ne cherche pas cette conformité qui finalement emprisonne et te fait sentir...rejeté.
Ne cherche pas la norme, la normalité, il vaut mieux être que ressembler.
Sois rebelle pas pour simplement contrer,
Sois toi même pour exister.
J'ai ouvert mes volets, je regarde la vie qui s'est écoulée,.
Comme un filet d'eau qui n'avait pas la place de passer, j'ai creusé, un petit lit tordu et torturé.
Alors que je relève la tête, mon regard croise mon reflet, et sur mon visage je reconnais ce petit sillon que la vie a tracé.
Debout, réveille toi...bon sang, qui coule dans mes veines, encore bleues comme un ciel d'été, mon hiver n'est pas loin faut que j'm'accroche, la vie est là même si elle a défilé.
Faut pas que j'me défile encore, faut que j'me jette dans la mêlée.
Cette fois ci,
C'est la dernière ligne droite... faut pas la rater.
Jaune soleil lumière, volets ouverts, j'la laisse entrer.

Christine Gordolon
Tous droits réservés. 2 février 2025.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
60 Personne(s) en ligne (13 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 60

Plus ...