Je n'y croyais plus, je ne le voyais plus, je ne t'attendais plus.
Et puis le rire ...
Des regards qui se cherchent des voix qui se perdent des atomes qui s'accrochent et des vibrations qui s'accordent.
On ne voit que ce que l'on veut voir...
La réalité rattrape, surprend , fige , alors comme une évidence, la fuite, la survie.
Le temps s'égreine , la douleur s'installe comme une importune sans gêne qui force la porte et pose ses bagages.
L'attente sera longue...
Renaissance de l'espoir au milieu du chaos celui qu'on attendait plus ou qu'on attendait trop .
La balance des émotions donne le vertige et vient la nausée,
Encore ...
trahison annoncée qui ne surprend personne,
A nouveau cette déchirure plus forte encore, inexplicable descente encore et encore ...
Quelque chose s'est éteint quelque chose s'est brisé.
Le vide et le manque ouvre les vannes qui libèrent les torrents de larmes retenues si longtemps.
Échos des années passées à essayer de survivre malgré les brûlures...
Un écueil de trop à fait céder la digue, tout est recouvert et l'obscurité prend ses marques, les creusant. lumière disparue soleil qui s'éteind l'espace temps devient poing qui percute, écrase et ne laisse rien.

L'amour à mort ...
Qui rend la liberté et la parole.
L'amour absolu qui brise les codes et les portes ,
Qui pardonne ...
Le manque d'intention, la fausseté des déclarations l'absence des émotions.
Qui pardonne...
le mal qui est fait sans conscience sans remords.
Qui pardonne...
Le déni ,
l'auto-satisfaction
Face à l'idée d'une illusoire réparation.
Qui pardonne...
La lâcheté de l'être, du paraître...
L'amour à mort sans condamnation ni exécution...

Simplement dire aurevoir dans un sourire...

Avec ce trou immense dans la poitrine qui ne se referme pas.

L'amour à mort
C'est à fond ...perdu,
Avec pour seule boussole
La certitude de n'en avoir aucune,
Comme une funambule sur un phil...
CG