Printemps en résonance bleue
Larme de nuit Sous la liseuse dorée de l’horizon, Une lave nacrée s’écrit en toile d’araigne Où se prennent des oiseaux du paradis. Regarde, Ils ouvrent de leurs fleurs Les portes d’ un monde Appréciés des lucioles.
Arrivées là , Elles se pavanent Au large d’un rayon de lune éternel!
Écoute ce signal Si faible, Si lointain Que les ondes printanières de l’azur Hésitent à se cristalliser En rosée hyaline Au pied de ton ombre...
Un signal Si lent, Si léger Que les orbes des rivières attentives Se divisent En voiles musardes Sur le rivage de ton nom.
Dés lors, Ton nom , Cette lueur instable Courant sur l’écume de l’hiver finissant, ruisselle en une mélodie rare Vers les confluents accueillant Ton mystère. Enluminé de runes antiques, Il conte les errances musicales De ton regard, Premier venu En ce monde délicat Où l’horizon reste à inventer.
Enfin, Ton signal Se trouve un appui Dans les reflets des montagnes Imaginées Par le pinceau Des premiers visiteurs, Ces insectes rêveurs Dont les yeux pluriels Réfractaient la lumière de ton âme En figures de style Propices à ton histoire.
Elle s’écrit maintenant Par-delà les vagues dont les citations salées gravent la langue du ciel Dans le marbre des saisons du cœur.
Tu sais, Ton histoire Inaugurera la nuit et dessinera l’aube Sur la fresque des murmures Que tu recevras en pleurant En provenance des forêts en éveil.
Une perle glisse des nuées Et fleurit en contrebas des alizés, Là où les premiers dieux Décrétèrent Que les souvenirs porteurs de lumière Seront les grimoires Où tu écriras Le signal Et le nom De tes devenirs .
24 Mars 2024
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